Qui suis-je?

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Je m'appelle Christian, résident de Québec et passionné de la Citroën DS depuis plusieurs années. Je suis toujours en quête de l'idéale déesse et à la recherche de mon alter ego hydropneumatique.

Questions ou commentaires ? Ajoutez un commentaire au sujet ou écrivez-moi : dsidquebec@gmail.com

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16 avril 2009

Break ID21 1971

Un premier station-wagon dans la liste :



  • Modèle ID21 break 1971 (type usine DJF, mine ID21 série F)
  • Motorisation DX2 (12CV), 4l 2,2 L (2175 cm3), vilebrequin 5 paliers
    Carburateur double corps compound Weber 28/36 DLE A1
    Puissance: 115 ch SAE (104 ch DIN) à 5500 tr/mn
    Couple: 125 lb*pi (17,7 mkg) à 4000 tr/mn
  • Boîte de vitesses manuelle à 4 rapports
  • Couleur extérieure (présumé) : à l'oeil, ça ressemble à Sable métallisé (AC318) et toit Beige Agate (AC091)
  • Localisation : Matane, Gaspésie
  • Origine de la voiture : je penche fortement pour un modèle locale (Export) à cause des clignotans sous le pare-chocs avant et du support à plaque à l'arrière
  • Condition : bonne, carosserie à revoir en partie, chassis sain, hydraulique en partie refait
Bien qu'il s'agisse d'un break normalement identifié comme une ID, elle est confondue avec une DS21 par certains. J'ai remarqué ce véhicule sur la remorque lors d'une manifestation de Citroën à Beloeil en juin 2008. Son propriétaire actuel souhaiterait s'en départir. Un véhicule idéal pour une famille de citroënnistes... mais peut-on débarrasser le toit de ces môdites cornes ? À classer dans la même catégorie de quétaineries que les dés ou le volant en minou.

4 avril 2009

Histoire de citrons (1) - Au commencement...

Question de bien comprendre l'histoire des Citroën au Québec, je commence par une petite mise en contexte. Les résultats de mes recherches seront mises en ligne par bribes au fur et à mesure.

Lors de l'apparition de l'automobile à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, ce furent d'abord des automobiles de fabrication américaine ou canadienne qui furent vendues au Québec. Question de proximité, évidemment. Rare furent les fabrications locales en série, à l'exception peut-être des autoneiges de Joseph-Armand Bombardier. Bien que notre coin de pays regorge de «patenteux», ceux de l'époque n'étaient pas très portés sur les affaires. La société québécoise d'alors vivait repliée sur elle-même depuis la Conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques au milieu du XVIIe siècle. Elle était peu instruite et dominée par son clergé et une élite majoritairement anglophone. Mais les choses changèrent vers le milieu du XXe siècle.

C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que les véhicules provenant d'outre-Atlantique commencèrent à être importées, d'abord en petit nombre. Le phénomène resta toutefois assez marginal puisque les marques étrangères n'étaient pas très connues du grand public, davantage habitué aux produits «made in USA». De plus, ces importations n'étaient guère adaptées à nos rudes hivers (à bien y penser, les américaines non plus d'ailleurs, même si elles paraissaient se débrouiller mieux), le chauffage était souvent absent et, en dessous du point de congélation, son proprio était «condamné» au transport en commun. Sans compter que l'humidité et le sel de déglaçage pouvaient les dévorer en une saison!

Autre problème majeure : le marché de l'automobile importée était beaucoup moins réglementé qu'aujourd'hui. N'importe quel grossiste plus ou moins honnête pouvait, avec un peu d'argent, se lancer dans l'importation de voitures. Pas la meilleure façon de rassurer le client! Étonnamment, certains fabricants automobiles européens étaient à peine mieux. D'abord, leurs produits étaient souvent mésadaptés au marché nord-américain. Par exemple, la plupart de leurs voitures n'étaient mues que par un petit quatre cylindres accouplé à une boîte manuelle, alors que les Américains (et les Québécois d'alors) ne juraient que par le sacro-saint V8 et la transmission automatique. Faut dire que le prix de l'essence était alors ridiculement bas, alors au diable la tenue de route : faut que ça file! Ensuite, le service après-vente laissait parfois à désirer, notamment au niveau de l'entretien (nos mécaniciens préféraient la simplicité rustique et uniforme des américaines) et de la disponibilité des pièces de rechange (les grossistes se contentaient d'importer des voitures entières, point à la ligne).

C'est donc dans ce contexte automobile qu'apparurent Volkswagen, Austin, Trumph, Peugeot, Simca, Fiat, Renault... Ce sont surtout quelques excentriques qui furent les premiers clients, ou des immigrants européens. Quant aux asiatiques, elles furent popularisées surtout à partir des années 1960 et prendront leur essor après le premier choc pétrolier de 1973. Ford, GM et Chrysler y coulaient des jours paisibles comparativement à aujourd'hui.

Et qu'en était-il de Citroën à l'époque? C'est ce que je vais tenter de découvrir. Une histoire à suivre...

Photo d'archives

Parfois, les photos d'archives nous réservent bien des surprises:



Cette image a été publiée récemment dans le journal Le Devoir du 19 mars dernier.

Provenant des archives de la Ville de Montréal, elle date de 1963. C'était lors de la construction de la Maison de Radio-Canada dans les années 1960 dans le quartier Sainte-Marie, communément apprlé «le faubourg à m'lasse».

Comme on peut le voir, la DS est un modèle d'avant 1960. En tout cas, elle est la preuve qu'il s'en vendait bel et bien dans ce qu'on appelait alors «la Belle Province».
(merci à Raynald pour la photo)